De l'industrie du divertissement et la répartition des richesses
Aujourd’hui démarre le rassemblement Midem à Cannes, juste quelques jours après que le magazine Challenges ait publié son classement des artistes français qui ont gagné le plus d’argent en 2011 :
- David Guetta : 3.2 millions d’euros.
- Eddy Mitchell : 3 millions d’euros.
- Jean-Louis Aubert : 2.71 millions d’euros.
- Mylène Farmer : 2.66 millions d’euros.
- Johnny Hallyday : 2.6 millions d’euros.
- Nolwenn Leroy : 2.5 millions d’euros.
- Charles Aznavour : 2.2 millions d’euros.
- Roberto Alagna : 1.6 millions d’euros.
- Christophe Maé : 1.6 millions d’euros.
- Ben l’Oncle Soul : 1.6 millions d’euros.
Par ailleurs, j’ai pu lire une citation de Xaviel Niel qui dit “Free n’est pas une entreprise low cost, nous sommes une entreprise raisonnable. Mon salaire est 15 à 30 fois inférieur à celui de mes concurrents… Mon salaire est de 173.000 euros annuels.”
L’industrie du divertissement nous reproche de “pirater”, de “voler” et de leur priver de revenus qui leur sont dus, mais vous ne pensez pas que s’ils se comportaient plus en “entreprise raisonnable” et moins en individus dont le seul but est de se remplir ses propres poches, on réussirait enfin à trouver un modèle qui convient à tout le monde ?
Voilà, c’était mes pensées d’un samedi matin, suite à quelques chiffres qui sont tombés sous mes yeux ensemble par hasard…