Ratatouille gay ? ou Pourquoi je n'aimais pas mes cours de français…

C’est ce que je lis aujourd’hui dans le LA Times qui parle d’une conférence qui aura lieu cet après-midi à UCLA. Laure Murat du département d’études français et francophones apparemment s’est laissée piéger par le titre du film Ratatouille, parce que sinon je ne vois pas du tout pourquoi un film made in California par des américains la concerne.

Dans sa conférence elle dit que le rat, Rémy, représente l’homosexuel solitaire, à la fois raffiné et victime de mépris, exclu et couronné de succès (traduction approximative de ce qui est cité par le LA Times).

Je ne sais pas pourquoi, mais c’est ce genre d’analyses, que je trouverai toujours plus que tirées par les cheveux, qui ont fait que je n’ai jamais vraiment aimé mes cours de français au lycée—enfin, français, espagnol, anglais, allemand, … on s’en fout, c’est toujours la même chose. Sérieusement, le temps passé à faire ça ne pouvait pas être consacré à, je ne sais pas, réduire l’illettrisme en Afrique ?

Pour moi, ce qu’on étudiait en cours tombait toujours dans une de ces deux catégories:

  1. J’ai aimé le bouquin (oui, parce que la plupart du temps c’était des bouquins) mais ça m’énervait (pour pas dire autre chose) de devoir inventer des histoires qui n’avaient rien à voir avec ce que je venais de lire parce que quelqu’un avait décidé que ce sens caché était bien présent. Je suis sûr que si on pouvait demander aux auteurs ce qu’ils en pensent, ils répondraient : “quoi ? mais de quoi parlez-vous ? c’est juste deux gamins qui nagent dans un lac ! vous voyez vraiment des pédés partout, bande d’obsédés !”
  2. Je n’ai pas aimé, auquel cas c’est pire de devoir perdre sont temps à faire des analyses absurdes.

Enfin, c’est juste mon avis, mais il n’y a pas des problèmes plus graves dans le monde que de savoir si le rat Pixar est gay ? Le monstre de Frankenstein, était-il méchant à la base ou c’est la société qui l’a rendu comme ça ? Je pense qu’il est devenu fou en voyant la déforestation qui commençait à être évidente dans les forêts qui entouraient Genève à l’époque, mais je n’aurais pas eu la note que j’ai eue au bac si j’avais dit ça.