La fille de Monaco
Généralement j’utilise l’affiche d’un film quand je vais en parler, mais je me suis dit que pour celui-ci j’allais profiter de ce qui doit être son seul atout : Louise Bourgoin.
Je l’ai vu en avant-première hier soir, en “présence” de l’équipe. En réalité ils sont passés 5 minutes avant le film et n’ont même pas été capables de parler en public (sauf, Luchini, je dois lui accorder ça).
Je vous donne tout d’abord le synopsis officiel du film :
Bertrand, avocat d’assises. Brillant. Médiatique. Volubile. Cultivé. Cérébral. Compliqué. Pas très très courageux. Aime les femmes, surtout pour leur parler. Fraîchement arrivé à Monaco pour y assurer la défense d’une meurtrière septuagénaire.
Christophe, agent de sécurité chargé de la protection de Bertrand. Franc. Direct. Taciturne. Sportif. Etudes interrompues en cinquième. Aime les femmes sauf pour leur parler. Admire chez les autres la culture et la maîtrise du langage qui lui font défaut.
Audrey, présentatrice météo sur une chaîne câblée à Monaco. Ambitieuse. Culottée. Sexy. Incontrôlable. N’a pas du tout l’intention de réciter le bulletin météo pendant longtemps. Comprend assez mal le sens de certains mots, notamment “limites”, “tabous”, et “scrupules”.
Il aurait mieux valu que ces trois-là ne se rencontrent pas…
Maintenant, ma version :
Trois personnages pathétiques. Une histoire inintéressante.
Un peu d’humour et beaucoup de jambes.
J’ai retenu trois choses sur Monaco :
- Ils s’en foutent de la météo,
- le port du casque en scooter n’est pas obligatoire,
- la ceinture en voiture semble facultative aussi.
Je suppose qu’il y en a qui aiment ; ce n’est pas mon cas.